La pédagogie coopérative ou l’apprentissage coopératif est un modèle d’enseignement inspire du courant socioconstructiviste.
Le socio-constructivisme est un courant pédagogique qui prend racine dans le constructivisme et qui adopte l’idée selon laquelle l’élève construit lui-même ses apprentissages en tenant compte de la dimension sociale de l’apprentissage. Plusieurs modèles d’enseignement, dont l’apprentissage coopératif, sont issus du socio-constructivisme.
Qu’est-ce que la pédagogie coopérative ?
Le modèle de la pédagogie coopérative ou l’apprentissage coopératif fait partie de la catégorie des modèles d’interactions sociales. Cette catégorie de modèles met l’accent sur les relations sociales, l’apprentissage des habiletés sociales et l’impact des interactions entre les individus sur le développement cognitif et les apprentissages.
La pédagogie coopérative ou l’apprentissage coopératif peut aussi être classifié comme une approche dite active (qui adopte les principes du paradigme de l’apprentissage).
Plusieurs concepts se rattachent à la pédagogie coopérative, dont la coopération, l’enseignement coopératif ou la pédagogie de la coopération.
L’apprentissage coopératif concerne l’élève. Il s’intéresse à ce que l’élève fait pour apprendre en coopérant avec ses pairs. L’enseignement coopératif ou la pédagogie de coopération concerne plutôt l’enseignant. Il s’intéresse aux stratégies que l’enseignant utilise pour favoriser l’apprentissage chez l’élève ainsi qu’aux interventions qu’il effectue et aux moyens qu’il emploie pour aider l’élève à construire ses connaissances avec l’aide des autres.
La pédagogie coopérative : un contrat avec l’élève
L’apprentissage coopératif est considéré comme une forme d’organisation de l’apprentissage et du travail qui privilégie les interactions entre pairs et le travail d’équipe. L’élève construit ses apprentissages et sa représentation de la réalité au fil des interactions avec ses pairs. Il discute, compare et confronte ses points de vue avec ceux des autres, etc.
Ce modèle d’enseignement vise le développement des structures cognitives en permettant à l’élève d’intérioriser ce qu’il a expérimenté avec ses pairs. Il vise également le développement d’habiletés sociales et interpersonnelles et la responsabilisation des élèves, ce qui facilite le travail et la vie en groupe.
Dans une pédagogie de la coopération, la classe est souvent considérée comme une communauté d’apprenants. En apprentissage coopératif, des groupes d’élèves hétérogènes travaillent ensemble et mettent leurs efforts à contribution afin d’atteindre des objectifs d’apprentissage communs.
La pédagogie coopérative ou l’apprentissage coopératif met ainsi l’accent sur l’interdépendance positive, l’engagement et la participation active de la part de chacun des membres du groupe ainsi que sur l’équilibre entre les responsabilités individuelles et collectives.
Howden et Kopiec
Pour Howden et Kopiec, l’objectif principal de l’apprentissage coopératif est d’inculquer à l’élève des valeurs qui orienteront ses actions tout au long de sa vie. Les valeurs de l’apprentissage coopératif sont celles qui sont véhiculées par les programmes de formation actuels.
En effet, les programmes de formation actuels mettent de l’avant les principes du courant socioconstructiviste, dont est issu l’apprentissage coopératif. Les élèves, amenés à travailler ensemble et à interagir, confrontent leurs points de vue, leurs conceptions du monde ou leurs démarches de travail, ce qui leur permet de restructurer leurs connaissances et de faire évoluer leur pensée.
De plus, selon ces programmes, la mission de l’école s’articule autour de trois axes, dont celui de socialiser. Une importance est accordée au développement des relations interpersonnelles et à l’adoption des valeurs démocratiques qui permettront aux élèves d’apprendre à mieux vivre ensemble.
Par ailleurs, tout au long de leur formation, les élèves doivent apprendre à coopérer. L’école doit ainsi permettre aux élèves d’adopter des valeurs telles que ≪ l’affirmation de soi dans le respect de l’autre, la présence sensible à l’autre, ainsi que l’ouverture constructive au pluralisme et à la non-violence ≫.
Les élèves doivent donc apprendre à collaborer, à discuter et à travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.
Ils développeront ainsi le sens du partage, de l’écoute, de l’ouverture aux autres et de l’entraide. Howden et Martin présentent les grands principes de l’apprentissage coopératif comme les quatre : entraide, égalité, engagement et énergie.
Selon ces auteurs, les valeurs de l’apprentissage coopératif sont le respect mutuel ; l’équipe ; l’ouverture à soi, aux autres et au monde ; l’engagement ; la solidarité.
Les avantages de la pédagogie coopérative en classe
Plusieurs recherches rapportent les bienfaits d’intégrer la coopération en classe, tant sur le développement des habiletés sociales des élèves que sur leurs apprentissages scolaires. Selon ces études, l’enseignant qui place ses élèves dans des situations de coopération favorise leur développement cognitif : leur capacité de raisonnement s’améliore, les stratégies qu’ils utilisent sont plus efficaces et leur aptitude pour la généralisation est améliorée.
Les bénéfices de la pédagogie coopérative
De nombreuses recherches, dont celles de Mathes, Howard, Allen et Fuchs (1998) et de Peklaj et Vodopivec (1999), soulignent les bénéfices de séances d’apprentissage coopératif ou de tutorat par les pairs sur le plan scolaire.
Mathes
Selon Mathes, un projet sur les stratégies d’apprentissage assisté par des pairs a contribué à améliorer les habiletés en lecture des élèves de première année du 1er cycle du primaire, principalement celles des élèves en difficulté , que ce soit au niveau de la fluidité, du décodage ou de la compréhension.
Puchner
Puchner fait une synthèse des travaux de Cohen et de Slavin, portant sur de nombreuses recherches qui comparent l’apprentissage coopératif avec l’apprentissage à l’aide d’une méthode traditionnelle. Plusieurs d’entre elles indiquent que l’apprentissage coopératif est efficace dans la majorité des matières, auprès d’élèves de différents groupes d’âges et dans des taches simples et complexes.
Selon Puchner, la pédagogie coopérative ou l’apprentissage coopératif favorise le développement de l’autonomie, l’autodétermination et l’aptitude à demander de l’aide. De plus, il contribue à augmenter la motivation intrinsèque et le degré d’engagement des élèves dans la réalisation d’une tâche.
Slavin
Selon Slavin, les élèves apprennent les uns des autres à l’aide d’interactions et de discussions, se donnent des rétroactions et développent des habiletés d’argumentation soutiennent que le fait d’échanger sur leurs démarches et stratégies et d’expliquer leurs pistes de solution permet aux élèves de comprendre davantage le problème et de développer une meilleure capacité pour la généralisation.
Bénéfices sur le plan cognitif
La pédagogie coopérative contribue également à réduire le sentiment d’anxiété et à augmenter la perception de compétence face à une tâche.
Bref, sur le plan cognitif, la pédagogie coopérative aide à une meilleure compréhension des concepts puisque les élèves se les expliquent et se les clarifient entre eux. Ils traitent les contenus plus en profondeur et perçoivent mieux les liens et les relations entre les divers éléments de la matière. Les échanges de points de vue et de stratégies et le modelage par les pairs permettent aux élèves de se développer sur le plan cognitif.
La pédagogie coopérative exige de l’élève qu’il justifie qu’il reformule et aussi qu’il restructure ses connaissances, ce qui favorise la rétention des apprentissages.
La pédagogie coopérative a aussi un impact positif chez l’élève sur les plans social et affectif. Selon plusieurs auteurs, tels que Cohen et Slavin, la pédagogie coopérative a des effets bénéfiques sur l’estime de soi, les relations interpersonnelles, la réussite scolaire, les attitudes envers l’école et l’acceptation des différences.
La pédagogie coopérative permet aux élèves de développer des habiletés relationnelles et favorise un climat d’entraide, une acceptation des autres et une plus grande tolérance face aux différences, ce qui engendre des relations interpersonnelles plus saines.
La pédagogie coopérative donne lieu à une plus grande motivation intrinsèque, a une meilleure image de soi et a un plus grand degré de responsabilité et d’engagement dans les apprentissages.
Les étapes de la pédagogie coopérative
La démarche de la pédagogie coopérative, comme celle d’autres modèles d’enseignement, comporte trois grandes étapes :
la préparation aux apprentissages, la réalisation des apprentissages et l’intégration des apprentissages.
Lors de la première étape
Lors de la première étape, la préparation aux apprentissages, après avoir présenté l’élément déclencheur de la situation d’apprentissage, l’enseignant active les connaissances antérieures des élèves, explique la tâche, annonce les compétences visées, enseigne l’habileté sociale visée, instaure un climat de cohésion, forme des équipes de travail et présente les rôles.
Durant la réalisation des apprentissages
Durant la réalisation des apprentissages, les élèves effectuent la tâche coopérative en respectant les règles de fonctionnement. Lors de cette étape, l’enseignant recourt à diverses techniques de l’enseignement coopératif (jigsaw, discussion en rotation, questionnement réciproque, etc.) pour favoriser l’apprentissage.
L’étape d’intégration des apprentissages
Finalement, pendant l’étape d’intégration des apprentissages, les élèves, accompagnés de leur enseignant, effectuent un retour sur les compétences visées, les difficultés rencontrées, les apprentissages réalisés, etc.
Les élèves et l’enseignant évaluent ensuite les compétences développées et la démarche d’équipe. Finalement, ils proposent des activités de réinvestissement.
Pédagogie coopérative : méthodes et activités
Les méthodes d’apprentissage en équipe, telles que la méthode des travaux d’équipe/examens individuels (MTEEI) ou student teams-achievement divisions (STAD) et la méthode des tournois en équipe (MTE) ou teams-games-toumaments (TGT), élaborées par Slavin, mettent l’accent sur la motivation extrinsèque basée sur les récompenses d’équipe à partir d’un système de pointage.
Méthode STAD
Dans la méthode STAD, les élèves aident leurs pairs afin que ces derniers puissent réussir les examens individuels et ramasser des points pour leur équipe. En effet, les élèves se regroupent en équipes hétérogènes et étudient ensemble une notion préalablement enseignée par l’enseignant. Ils s’entraident afin que chaque membre de l’équipe comprenne bien le concept.
Ensuite, chaque élève passe une épreuve individuelle portant sur le sujet à l’étude. Ils accumulent ainsi des points pour leur équipe. Les points s’attribuent à l’équipe selon la progression individuelle de chaque élève d’un examen à l’autre.
Une récompense est remise selon le pointage de l’équipe.
Méthode TGT
Méthode TGT reprend quant à elle les mêmes étapes que la Kathode STAD, mais elle remplace les épreuves individuelles par des tournois qui mettent en compétition les membres de chaque équipe.
Chacune travaille d’abord en coopération afin d’assimiler les concepts présentés par l’enseignant. Puis, les membres de chaque équipe sont repartis selon leur niveau de performance précédente avec des élèves de même calibre. Ils s’affrontent dans des tournois durant lesquels ils doivent répondre à des questions portant sur le concept explore préalablement en équipe. Les vainqueurs remportent des points pour leur équipe de départ.
Méthode du découpage
La méthode du découpage (jigsaw) propose un partage des contenus à apprendre : les membres d’une équipe se répartissent les contenus, chacun étudie de manière approfondie les contenus attribués et les enseignés par la suite aux membres de son équipe. Les élèves sont d’abord divises en plusieurs équipes afin de travailler ensemble sur un sujet ou une tache séparée en différentes sections.
C’est l’équipe de base. Chaque membre de l’équipe se voit attribuer une section ou un aspect du travail. Après avoir exploré individuellement leur sujet, les élèves se réunissent dans de nouvelles équipes, selon les sujets ou les concepts attribués. Il s’agit des équipes d’experts.
Dans leurs équipes d’experts, les élèves apprennent ensemble et approfondissent leurs connaissances sur le sujet en question. Puis, chaque élève retourne dans son équipe de base pour enseigner aux autres membres ce qu’il a appris sur son sujet. Ainsi, à travers l’expérience de chaque membre de l’équipe, tous les élèves font des apprentissages sur l’ensemble des aspects explorés.
Méthode « Apprendre ensemble »
La méthode « Apprendre ensemble » permet aux élèves d’apprendre à se connaitre et à développer des habiletés sociales qui les aideront par la suite à travailler ensemble. Elle les aide à exercer leur esprit d’équipe, ainsi qu’à régulariser l’efficacité de leurs interactions.
Les échanges sociaux et les relations entre pairs sont au centre de cette méthode, qui comporte six éléments essentiels : l’interdépendance positive, la responsabilisation, les interactions positives, les habiletés sociales, les habiletés à travailler en petit groupe et la réflexion en groupe.
Les méthodes basées sur les projets de groupe
Les méthodes basées sur les projets de groupe laissent, quant à elles, plus de liberté aux élèves en leur permettant de définir eux-mêmes leurs objectifs et en leur donnant la possibilité de choisir le sujet sur lequel ils travailleront. Ces méthodes basées sur les projets de groupe visent l’apprentissage et mettent l’accent sur la motivation intrinsèque des élèves. À travers cette méthode, les élèves se regroupent selon leurs centres d’intérêt. Ensuite, ils choisissent ensemble un aspect spécifique issu d’un sujet commun étudié par la classe.
Ils divisent eux-mêmes le sujet en différentes tâches et répartirent le travail de façon équitable entre les membres de l’équipe. Ils décident des étapes à parcourir et des stratégies à adopter afin de bien maitriser leur sujet et de pouvoir le présenter à la classe par la suite.
La méthode structurale
Enfin, la méthode structurale comporte trois étapes. La réflexion individuelle, la discussion avec un pair et la communication a la classe. D’autres méthodes ou techniques courantes, comme la discussion, le questionnement, les cartes d’exploration, etc., l’enseignant peut les introduire dans la démarche de l’apprentissage coopératif.
Principes de la pédagogie coopérative
La démarche de la pédagogie coopérative doit tenir compte de certains principes de base . Par exemple, la taille, la composition et la formation des groupes ainsi que les types de regroupements, la cohésion au sein des groupes, le rôle des élèves, l’interdépendance positive, la responsabilité individuelle et la responsabilité collective, les habiletés cognitives et sociales et l’objectivation.
La complémentarité de ces principes rend la pédagogie coopérative plus efficace. Ainsi, avant de commencer les séances de pédagogie coopérative, il est important que l’enseignant réfléchisse aux différents points suivants :
La taille des groupes
La taille des groupes se définit en fonction de l’expérience des élèves en matière de coopération et de la tâche proposée. Comme l’habileté à coopérer se développe graduellement, il est préférable de commencer en formant des petits groupes (de deux élèves) et en proposant des taches simples.
Lorsque les élèves sont à l’aise avec la démarche et les valeurs de la pédagogie coopérative, il est possible d’augmenter progressivement le nombre d’élèves par groupe.
Selon plusieurs auteurs, les équipes de quatre à six élèves constituent les groupes à fonctionnement optimal. Pour la réalisation de tâches complexes, il est recommandé de former des groupes de quatre élèves. Les groupes de quatre ou de cinq élèves donnent généralement lieu à des interactions et à des échanges riches. Et par conséquent à une réalisation optimale des tâches.
La composition des groupes
La composition des groupes peut être homogène. Les groupes sont constitués d’élèves présentant des caractéristiques similaires. Ils peuvent être hétérogènes. C’est-à-dire qu’ils peuvent regrouper des élèves présentant des caractéristiques différentes.
L’hétérogénéité facilite les apprentissages sur les plans social et scolaire.
La formation des groupes
La formation des groupes peut se faire par les élèves eux-mêmes l’enseignant. Le fonctionnement des groupes formés par l’enseignant est généralement plus efficace. L’enseignant peut former des unes au hasard (à l’aide de cartes à jouer, d’images, de numéros, etc.) en se basant sur certaines caractéristiques des élèves (couleur d’un vêtement, champ d’intérêt particulier, mois d’anniversaire de naissance, etc.) ou encore en se basant sur le type de tache ou les contenus d’apprentissage. Dans ce dernier cas, il s’agira d’un groupe hétérogène constitue délibérément en fonction des connaissances ou des habiletés des élèves.
Types de regroupements
Plusieurs types de regroupements peuvent être faits. Six types sont discutés ici. Bien que le nom de ces regroupements diffère d’un auteur à l’autre, en règle générale, ils ont les mêmes caractéristiques.
Le regroupement spontané
Le premier type, le regroupement spontané ou l’équipe informelle. Il permet aux élèves de se regrouper rapidement pour une courte durée et dans le but d’accomplir une tâche simple.
Le regroupement stable
Le deuxième type, le regroupement stable ou l’équipe de base. Il décrit un groupe forme généralement de trois ou de quatre élèves qui travaillent ensemble pendant une longue période de temps (une semaine, un mois, une étape, etc.).
Le regroupement divisé
Le troisième type, le regroupement divisé ou l’équipe reconstitué. Il décrit l’organisation suivante : dans la classe, il y a des groupes de base et des groupes d’experts. Chaque membre des groupes de base se voit attribuer un sujet ou un contenu particulier.
Par la suite, des groupes d’experts sont constitués en fonction des sujets. Ils regroupent ainsi des élèves provenant de groupes de base différents.
Chaque groupe d’experts approfondit un sujet particulier. À la fin de la période d’approfondissement, chaque élève retourne dans son groupe de base. Ensuite, il explique aux membres du groupe ce qu’il a appris ou découvert au sein du groupe d’experts.
Le regroupement d’intermédiaires
Le quatrième type, le regroupement d’intermédiaires, le groupe porte-parole ou l’équipe représentative peut être décrit comme suit : chaque équipe choisit un élève qui la représente. Les représentants des équipes se regroupent pour discuter de l’organisation de la tâche, du suivi des travaux et des difficultés rencontrées. Ils clarifient des éléments ou posent des questions à l’enseignant.
Le regroupement mixte
Le cinquième type, le regroupement mixte ou l’équipe associée. Il caractérise un regroupement de deux équipes qui discutent de leurs travaux ou les comparent.
L’équipe d’entraide
Le sixième type, l’équipe d’entraide, est un regroupement formé de deux élèves, un élève fort et un élève faible, le premier étant responsable d’aider le second.
Pour maximiser les effets positifs de la pédagogie coopérative, il est important d’instaurer un climat de classe harmonieux. Il faut également favoriser une cohésion au sein des groupes de travail. Cette cohésion assure un climat de confiance.
En effet, lorsque l’esprit d’équipe est fort, les élèves sont moins anxieux et partagent davantage leurs points de vue. Cela engendre un sentiment d’appartenance chez les élèves, sentiment qui les pousse à travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.
De plus, cela accroit la motivation des élèves et leur sentiment de responsabilité collective.
La compétition n’est pas mise de l’avant dans la pédagogie coopérative, sauf dans certaines méthodes particulières, comme la méthode des travaux d’équipe/examens individuels ou la méthode des tournois en équipe.
Sources:
- Carole Raby et Sylvie Viola , Vers des pratiques d’enseignement. Modèles d’enseignement et théories d’apprentissage; Pour diversifier son enseignement, Les Editions CEC inc. 2016
- Alain Baudrit, L’Apprentissage coopératif, Bruxelles: De Boeck, 2005
- Jacques Carbonnel et Jacques George (dir.), La Pédagogie coopérative, Cahiers Pédagogiques, n° 347, octobre 1996.
- Jim Howden et Huguette Martin, La coopération au fil des jours. Des outils pour apprendre à coopérer, Montréal-Toronto: La Chenelière/McGraw-Hill, 1997
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