La méditation en classe, lorsqu’elle est intégrée en tant que pratique en classe, se révèle être une ressource précieuse pour les étudiants. Elle leur permet de développer leur autorégulation, d’accroître leur concentration lors des cours, et contribue de manière significative à leur bien-être général en atténuant les sentiments négatifs tout en favorisant l’éclosion de la compassion.
Au sein des écoles, la méditation trouve sa place en tant qu’outil éducatif essentiel. En offrant aux étudiants des stratégies de respiration pour recentrer leur état d’esprit en prévision de l’apprentissage, elle devient un précieux allié dans leur parcours éducatif. De plus, la méditation soutient harmonieusement les transitions des élèves d’une classe à l’autre, tout en contribuant à la création d’une communauté où règnent la compassion et le respect mutuel. En somme, la méditation joue un rôle significatif dans l’environnement éducatif en favorisant un état d’esprit propice à l’apprentissage et en renforçant les liens au sein de la communauté scolaire.
Dans cette expérience, tant les étudiants que les enseignants pratiquent la méditation quotidiennement. Dans cet article, nous souhaitons partager sept conseils pratiques pour faciliter la mise en place de cette pratique en classe.
Comment pratiquer la médiation en classe ?
Voici des exercices et des astuces pour vous aider à pratiquer la méditation en classe :
1. Cultiver une pratique personnelle avant de la partager avec vos élèves
Lorsque l’on envisage d’intégrer la méditation en classe, il est impératif de construire une base personnelle solide dans cette discipline. Pour les étudiants qui ne sont pas familiers avec cette pratique, elle peut paraître étrange, voire déroutante. Démontrer une maîtrise de la méditation contribuera à apaiser leurs appréhensions et à instaurer un climat de confiance propice à l’apprentissage.
2. Exploration des premiers pas : centres communautaires et pratique individuelle
Une étape cruciale consiste à rejoindre un centre communautaire ou un studio de yoga proposant des sessions de méditation. Vous pouvez également méditer chez vous, dans un parc, ou même lors de vos déplacements en métro. La pratique personnelle doit se poursuivre jusqu’à ce que vous vous sentiez pleinement à l’aise pour l’introduire auprès de vos élèves. Cette démarche préalable renforce votre assurance et votre compréhension, facilitant ainsi la transmission de cette précieuse compétence en classe.
3. Pratique cohérente et ritualisée
L’intégration de la méditation dans ma pratique d’enseignement repose sur une cohérence inébranlable. Les étudiants, sans exception, s’adonnent à cette pratique pendant les cinq premières minutes de chaque cours, même lorsque je remplace un collègue. Cette constance rituelle engendre des bénéfices substantiels et établit des attentes claires.
4. Méditation : Une stratégie de recentrage
Il est intéressant de noter que de nombreux athlètes professionnels, parmi lesquels des médaillés d’or olympiques tels que Misty May-Treanor, Kerri Walsh, et Lebron James, intègrent la méditation dans leur routine. Phil Jackson, l’entraîneur de Michael Jordan, lui a enseigné cette pratique pour retrouver sa concentration pendant les matchs. En partageant ces exemples de personnalités publiques, nous attirons l’attention des apprenants kinesthésiques et des étudiants sportifs tout en établissant la méditation comme une pratique exempte de connotations religieuses, ce que certaines personnes peuvent supposer. Pour amorcer cette démarche, l’introduction de la respiration consciente comme une stratégie essentielle permet de recentrer leur esprit.
5. Partage des bienfaits de la méditation
Les avantages profonds de la méditation ont été attestés par des études rigoureuses. Le Dr. Jon Kabat-Zinn et le Greater Good Science Center de l’Université de Californie à Berkeley sont des ressources de confiance. Leurs recherches révèlent que la méditation, de par ses effets positifs, notamment la réduction du stress et l’amélioration de la santé mentale, contribue à améliorer la qualité de vie.
- Renforce notre système immunitaire, améliorant ainsi notre capacité à lutter contre les maladies.
- Accroît les émotions positives tout en réduisant le stress et les sentiments négatifs.
- Aide à éliminer les distractions et à améliorer la concentration.
- Favorise la compassion et la bienveillance.
6.Diversité des approches méditatives
Lorsque les étudiants pénètrent dans la salle de classe, un volontaire place un bol chantant tibétain au centre de la pièce. Une fois que tous sont installés, le volontaire fait résonner le bol pour démarrer la méditation silencieuse. Les étudiants s’assoient avec les pieds à plat au sol et les mains sur les genoux. Certains ferment les yeux tandis que d’autres fixent leur regard devant eux. Quelques-uns posent la tête sur leur bureau. Après cinq minutes, le volontaire résonne à nouveau le bol pour marquer la fin de la pratique.
Je propose également différentes options pour la méditation, donnant ainsi aux étudiants la liberté de choisir la méthode qui leur convient le mieux. Ils peuvent :
- S’allonger sur un tapis en position de repos, ou savasana.
- Effectuer des respirations abdominales, en plaçant leurs mains sur leur ventre.
- Visualiser le mouvement de leurs poumons en développant et en contractant une sphère imaginaire.
- Compter leurs respirations à l’aide d’un collier de perles ou de perles de mandala.
- S’adonner à la coloration d’espaces de mandalas pré-imprimés ou de motifs géométriques.
7. Évaluation des effets de la pratique
L’évaluation des impacts de la méditation sur la réussite scolaire des étudiants repose sur une démarche interactive. Cette approche implique des discussions régulières avec les étudiants, ainsi que la collecte et l’analyse de données pour mesurer l’influence de cette pratique. Chaque mois, à intervalles réguliers, les étudiants réfléchissent à leur niveau de préparation pour le cours, évaluent leur sérénité après la séance de méditation, et aussi partagent leurs défis et préoccupations liés à la pratique. Après avoir examiné leurs réponses, on choisis de dialoguer avec cinq étudiants, sélectionnés en fonction de leurs besoins spécifiques. Nous explorons des stratégies visant à affiner leur pratique, à renforcer leur autorégulation, ainsi qu’à accroître leur concentration pendant les cours.
Les étudiants mettent en œuvre ces ajustements lors des séances suivantes. Je surveille leurs progrès sur une période de deux semaines et constate fréquemment des améliorations notables dans leurs efforts, leur participation en classe, leurs résultats académiques, ainsi que leurs contributions aux discussions. Par exemple, l’un des étudiants a adapté sa méthode de méditation en incorporant la coloration de mandalas et en changeant de place dans la salle. Une semaine après ces modifications, son taux d’achèvement des tâches en classe a augmenté de 20 pour cent. Dans une réflexion ultérieure, il a partagé que la coloration des mandalas en début de cours lui avait permis de gagner en calme, en stabilité, et en concentration.
8. Collaboration avec l’administration et les collègues
Les districts scolaires à travers le pays reconsidèrent leurs politiques disciplinaires, s’éloignant d’une utilisation excessive des suspensions pour se tourner vers des approches de justice réparatrice. Les pratiques de méditation et de pleine conscience s’inscrivent dans cette nouvelle orientation, qui vise à soutenir le développement social et émotionnel des étudiants, ainsi que leur bien-être. Il est essentiel de présenter à la direction scolaire des données issues de recherches (comme mentionné au point 4 précédemment), ainsi que des données et des témoignages de la classe (comme évoqué au point 6). Invitez les administrateurs et les enseignants à rejoindre la pratique. La méditation trouve sa véritable essence dans la présence et ne peut être pleinement appréhendée qu’à travers l’expérience.
La méditation en classe et la science:
De nombreuses études médicales ont prouvé que la méditation augmente l’épaisseur du cortex cérébral, ce qui protège le corps contre plusieurs maladies. En plus, elle améliore la force de concentration. Nous allons maintenant examiner certaines de ces études :
Étude 1 : Réduction du risque de maladies cardiaques
Voici un groupe de deux cent un des hommes et des femmes qui souffrent d’une déficience dans l’artère coronaire. Ils ont participé à l’un des deux groupes : le premier groupe s’engage dans un programme en méditation transcendantale, tandis que le deuxième groupe se concentrait sur l’apprentissage des soins de santé. Après cinq ans et demi, on a constaté que le premier groupe avait réduit ses risques de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral de 48 %.
Étude 2 : Préservation de la matière grise
Voici une autre étude qui compare la matière grise dans le cerveau à une personne qui pratique (la méditation) et une personne qui ne la pratique pas, et bien qu’il soit normal que le pourcentage de cette substance diminue avec l’âge, cette étude a révélé que ceux qui pratiquent (la méditation) ne diminuent pas la proportion de la substance même en vieillissant contrairement à quelqu’un qui ne la pratique pas.
Il a été également mentionné que le faible taux de déclin de la matière grise pour une personne qui pratique (la méditation) avec l’âge peut être dû à la participation de plusieurs mécanismes de protection neurologique de cette personne renforcés par la méditation.
Étude 3 : Épaississement du cortex cérébral
Voici une étude qui a atteint un résumé similaire (méditation) de l’épaisseur du cortex cérébral et a constaté ce qui suit :
La pratique régulière de la méditation est associée à une augmentation de l’épaisseur des branches de la région corticale du cerveau associée au sens physique, auditif et visuel, en plus du processus de réception interne, et même au-delà, la pratique méditative de la méditation ralentit la croissance du liquide cortical antérieur associé au vieillissement.
La science de la méditation
Voici également une étude dans laquelle trois mille cinq cent quinze participants ont participé au programme « esprit contemplatif », et pour trouver des preuves pour réduire le programme dans la mesure de lutter l’anxiété et la dépression.
Imaginez à quel point les futures générations gagneront en pratiquant la méditation, et d’après mon expérience, je confirme que les avantages sont totalement extraordinaires, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour placer (méditation) dans un cadre éducatif au sein des écoles, si nous voulons que la paix règne entre les individus, nous devons d’abord être en paix avec nous-mêmes, et la méditation en classe est le moyen de le faire.
Laisser un commentaire